Nicolas de Staël Douglas Cooper Rencontre sur la route d’Uzès, Editions de le Fenestrelle, 2014

Douglas Cooper (1911 – 1985), citoyen anglais, historien d’art et grand collectionneur, fut une figure de légende. Il vint s’installer en 1950, au château de Castille, demeure féérique, à quelques kilomètres d’Uzès. Ses invités prestigieux pouvaient y découvrir des œuvres de Renoir, Picasso, Braque, Juan Gris, Klee, Leger, Miro, de Staël.
Ce dernier vint souvent chez Cooper. C’est à la suite de ses visites qu’il peignit plusieurs tableaux aujourd’hui célèbres, intitulés Route d’Uzès.

Anne de Staël, premier enfant du peintre, relate de façon inédite et inattendue sa venue chez Douglas Cooper, en compagnie de son père.
Le peintre Jean-Pierre Chauvet nous révèle les secrets de la création chez Nicolas de Staël, . Il nous conte aussi un Cooper fastueux et un polémiste redoutable face à Winston Churchill.
Lucien Clergue, célèbre photographe français, dans un entretien récent destiné au présent ouvrage, se souvient que sa carrière débuta chez Cooper, lors d’une étrange fête…
Jean Deparis nous convie à une visite guidée du château de Castille et de son parc, à travers son histoire et ses mille colonnes.

Extrait de la présentation de l’ouvrage : https://www.editions-fenestrelle.com/produit/nicolas-de-stael-douglas-cooper-rencontre-sur-la-route-duzes

Je vous regarde écrire…, Jacques Alain Raynaud, 2014

Michèle Reverbel fut écrivain public, elle est devenue au fil de sa vie “Éveilleuse d’écriture” ! Michèle Reverbel a parcouru la France, échoppes, lieux publics, prisons, hôpitaux, cafés et marchés. Partout elle répondra aux besoins d’écrire, elle rencontrera et croisera les générations et les classes sociales les plus diverses, et surtout elle déclenchera au fil des années une formidable correspondance à sens unique où chacun, chacune, prendra plaisir à lui écrire sans que jamais elle ne réponde !
Aujourd’hui sa collection de correspondances a envahi tiroirs et étagères ou bien est suspendue sur des cordes à linge pour « donner à voir ». Cette extraordinaire collection qui se définit comme de l’art brut, de l’art postal, a été donnée au Musée de La Poste. Nous la découvrirons chez elle, là où elle se raconte avec ses expériences et ses rencontres. Nous la verrons exercer son métier sur le marché d’Uzès. Nous approfondirons ses rapports avec Jean Kohen, un artiste qui lui écrit depuis 22 ans sans jamais attendre de réponse… Elle nous parlera de Clément Porre, une âme d’écrivain, découvert dans un Hôpital psychiatrique et qu’elle a fait éditer… de Marguerite, la vielle dame de 90 ans qui lui raconte toute son intimité, aux courriers de Natalie, une jeune graphiste qui se laisse aller au style flamboyant et aux enveloppes toujours formidablement colorées… Et les autres, tous les autres… Bien souvent sur des supports étonnants, inimaginables ! Jean Pierre Chauvet, artiste contemporain qui a découvert Michèle Reverbel, portera son regard de peintre sur cette étonnante collection.

Extrait de la présentation du documentaire : https://www.rdm-video.fr/film-dvd/V67057/je-vous-regarde-ecrire.html

La Nouvelle Cigale Uzégeoise, numéro 5, juin 2012, Lucie éditions

« Uzès, à la fin des années cinquante, était une bourgade sommeilleuse. Au fil du temps, la cité avait perdu presquetoutes ses fonctions administratives et ses prérogatives religieuses. Les trains n’y venaient plus, les touristes pas encore. Autour du Duché, altier et fantomatique, les hôtels particuliers aux propriétaires oublieux s’érodaient, gommant une certaine noblesse architecturale dans la délitescence des pierres. La cité ducale était noire en hiver, blanche en été, comme retenue en équilibre par la ceinture des boulevards, d’où par temps venteux s’élevaient des trottoirs en terrebattue des bourrasques de poussière. Le dimanche l’on se rendait dans les mazets. Dès le printemps le tour des Eaux, à partir de la source de l’Eure, était une promenade appréciée. La visite au Pont-du-Gard réservée pour les grandes occasions, nécessitait une automobile. Ceux qui s’y rendaient, passaient devant le château de Castille.»
« On savait, la rumeur publique disait, que vivait là un Anglais original dont la fortune, les fréquentations, les moeurs et même les usages vestimentaires suscitaient les commentaires les plus fantaisistes où l’on ne pouvait choisir entre l’envie, la réprobation et même la condamnation. L’austérité toute protestante d’Uzès, la rigueur du paysage, les collines sombres des garrigues, les flambeaux lugubres des cyprès et même le chatoiement métallique des oliviers, ne s’accordaient en rien avec ce que certains pensaient être un Sodome et Gomorrhe local, où, disait-on, Picasso séjournait, donc le diable en personne…»
« L’hôte qui recevait le plus célèbre des peintres dans son château, ceint d’une folle colonnade, était Douglas Cooper, l’un des plus célèbres collectionneurs et historiens d’art de son temps. »

Extraits de « Douglas Cooper, historien d’art et collectionneur », du peintre Jean-Pierre Chauvet, dans La Nouvelle Cigale uzégeoise.

Écrit d’Uzès / Jean Racine,  1999,  A la croisée

Préface : Rose Vincent
Illustration : Jean-Pierre Chauvet

https://www.decitre.fr/livres/ecrit-d-uzes-9782912934017.html

Guide Culturel, Georges de La Tour, BeauxArts, hors série N° 148, 1997

L’ESPACE DE LA PEINTURE
Entre sacré et profane, les tableaux de Georges de La Tour répondent à un même souci d’extrème sobriété où simplicité formelle et palette réduite sont de rigueur. L’artiste nous introduit dans l’intimité d’un monde à huis clos où la méditation l’emporte finalement sur l’action et l’épure linéaire sur la crudité réaliste. Par Jean-Pierre Chauvet, peintre.

Extrait du sommaire :

Textes et documents pour la classe TDC n°737 du 1er au 15 juin 1997 : Le cubisme, la forme et le signe.

Sommaire :
Le point, le signe et la forme
Deux de cordée
A la recherche de la Femme à la guitare
Les demoisselles d’Avignon de Picasso

1907 : deux peintres, Braque et Picasso, poursuivent des recherches qui les mèneront, par phases successives, à varier les formes de la nature en fonction de leur imagination, pour les fragmenter ensuite et les anéantir presque complètement. La révolution cubiste est en marche.

Collaborations Art Press

Christiane Durand, Galerie Divergente“, Art Press N°46, Paris, 1981
La peinture souveraine“, Art Press N°50, Paris, 1981
Christiane Durand, Abbaye des Prémontrés“, Art Press N°62, Paris, 1982

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